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Les diverses catégories d'usagers :

 

 

La rue et les routes sont des espaces collectifs que le conducteur partage avec d'autres usagers qui ont tous leurs spécificités.

Bien les connaître, c'est pouvoir les respecter et assurer leur sécurité.

 

Les piétons :

 

Les piétons sont très vulnérables, imprévisibles et ne sont pas toujours attentifs à la circulation, notamment les enfants.

En 2019, 483 piétons sont décédés, tandis qu'ils sont 414 en 2021 (année un peu particulière du fait des restrictions de circulation dues au Covid).

Vous comprenez ainsi l'utilité des zones 30 en agglomération. 

Voici un tableau détaillant les chances de survie d'un piéton en fonction de la vitesse :

À 30 km/h, si vous êtes heurté par une voiture, vous avez 90 % de chance de vous en sortir alors qu'à 50 km/h, vitesse pourtant tolérée en ville, vous n'avez que 20 % de chance de survivre. A 70 km/h, le taux est quasi nul : 0,5 %.

D'autres études montrent que les chances de survie lors d'un accident (choc piéton-voiture) sont 8 fois meilleures quand le véhicule roule à 30 km/h par comparaison avec un scénario où le véhicule roule à 50 km/h.

 

Vous devez faire attention à la différence de vitesse entre deux usagers car plus la différence est importante, plus les conséquences d’un accident sont graves.
Il a été constaté qu’une différence de vitesse de plus 40 km/h entre deux usagers est souvent mortelle en cas de collision. Faites très attention aux piétons, aux cyclistes, aux véhicules lents et aux poids lourds qui roulent moins vite que vous.

Les piétons ont la priorité lorsqu’ils sont engagés sur un passage piéton ou qu’ils en ont l'intention.

 

 

Vous devez leur céder le passage dès qu'ils sont engagés à traverser ou qu'ils en ont l'intention sur mais aussi en dehors des passages piétons. Il ne faut pas utiliser le klaxon pour leur faire renoncer à traverser ou les inviter à se dépêcher.

 

Le non-respect de la priorité aux piétons sur un passage piétons est puni d'une amende de 135 € et d'un retrait de 6 points.

En cas de doute sur l’engagement du piéton, n’hésitez pas à céder le passage ne serait-ce que par courtoisie.

Cependant, cette règle de priorité ne s’applique pas :

1. si le piéton est arrêté et fixe dans un endroit où il ne manifeste pas l’intention de traverser ;
2. lorsque le feu tricolore est vert.

Vous devez ralentir lorsque vous les croisez ou les dépassez et vous devez éviter d'effectuer un dépassement près d'un passage pour piétons.

 Rappel: principalement, les passages piétons sont signalés par un marquage au sol, mais il existe également un panneau spécifique, qui est généralement implanté quand le passage piétons n'est pas bien visible de loin, par exemple parce qu'il est situé derrière un virage ou en haut d'une côte.

Et le panneau suivant signale lui aussi l'emplacement d'un passage piéton:

 

 Rappel : pour dépasser tous ces usagers, vous devez laisser 1 mètre en ville et 1,50 m hors agglomération.

 

Hors agglomération, lorsqu'il n'y a pas de trottoir, comme sur les routes de montagne, ils doivent marcher à gauche dans le sens de la marche, afin de circuler en face des véhicules. Ils sont ainsi mieux visibles par les autres usagers et voient les véhicules arriver en face d'eux.

Les enfants :

Croiser des enfants s'avère être particulièrement dangereux car leur petite taille nous empêche de bien les voir sur les trottoirs. Ils sont souvent cachés derrière les véhicules en stationnement.

De plus, ils sont inconscients du danger et l’analysent mal : ils peuvent traverser à n’importe quel moment, privilégiant le magasin de jouet de l’autre côté de la rue aux dangers de la traversée.

Enfin, ils ont un champ visuel réduit : 70° alors qu'il est de 180° pour un adulte. Observez donc bien les bords de la chaussée et les trottoirs et roulez moins vite à l'approche des écoles, des parcs et des aires de jeux.

Pour nous aider, la signalisation nous indique les zones fréquentées par les enfants.
Soyez vigilant à votre environnement et à l’heure : par exemple, les enfants quittent l’école à 16 h 30 ou 18 h en semaine.

Attention, les enfants de moins de 8 ans ont le droit de circuler à vélo sur le trottoir. Redoublez d'attention !

 Un panneau de danger (triangulaire) est spécialement dédié à avertir les conducteurs qu'ils approchent d'un lieu fréquenté par les enfants (écoles, parcs, aires de jeu...). A l'approche d'un tel panneau, il faut être particulièrement vigilant, ralentir, et généralement ne prendre aucun risque. Attention, rouler à la vitesse maximale autorisée (par exemple 50 km/h en ville) en présence d'un panneau de danger constitue une infraction (vitesse excessive).

 

Les adolescents :

Souvent en groupe, ils chahutent sur le bord de la chaussée et se bousculent. Ils courent pour rejoindre un bus, persuadés d’être plus rapides que la voiture qui arrive.

Ils aiment entrer en compétition les uns avec les autres en prenant des risques.

Soyez donc vigilant lorsque vous croisez des groupes d’adolescents sur les trottoirs et ralentissez.

 

Les personnes âgées :

Les personnes âgées entendent et voient moins bien, se déplacent plus lentement et s'engagent parfois de la mauvaise manière. Vous devez rester prudent et courtois et augmenter votre distance de sécurité.

En agglomération, la majorité des piétons tués a plus de 65 ans.

 

 

Le principal problème pour le conducteur est que, de loin, on ne les différencie pas des autres adultes. Le conducteur peut alors penser à tort que le senior aura terminé sa traversée lors de son arrivée et ne pas ralentir.

 

Les personnes handicapées :

Les personnes handicapées qui sont en chaise roulante non motorisée sont aussi considérées comme des piétons.

Ils ont le droit de circuler à la fois sur les trottoirs et sur les chaussées.

 

Ralentissez quand vous les croisez et facilitez-leur le passage.

Tenez compte de leur déplacement lent.

Dans tous les cas, la seule solution est de ralentir et d'anticiper.

 

Soyez attentifs dans les centres villes: ce sont des endroits où on rencontre de nombreux piétons, et en particulier des personnes âgées.

 

Les cyclistes :

 

Les cyclistes :

• circulent sur la chaussée ;
• n’ont pas de protection (rarement un casque) et peu de capacité d’accélération pour se dégager des situations dangereuses ;
• ont tendance à ne pas être très stables et à faire des écarts de trajectoire ;
• sont aussi fragiles que les piétons ;
• ont tendance à ne pas respecter la signalisation ;
• sont silencieux ;
• se faufilent aisément entre les voies et ne respectent pas forcément les règles de circulation.

 

 

L’usage du klaxon avec les cyclistes est spécifique et dépend de l’environnement.

En agglomération, vous ne klaxonnez pas si les cyclistes roulent sur une bande cyclable ou s’ils se trouvent bien à droite de la chaussée. De même, vous ne klaxonnez pas pour les dépasser ou pour leur signaler votre présence. L'usage du klaxon est réservé à une situation de danger immédiat.

Hors agglomération, vous pouvez klaxonner les cyclistes lorsque vous les approchez, seulement sur des routes de montagne, pour leur signaler votre présence avant de les dépasser car ils risquent de ne pas vous entendre.

 

Je laisse la priorité aux cyclistes dès qu’ils font usage de leur bras pour signaler un changement de voie.

 

Pour éviter tout accident avec les cyclistes, prenez garde de bien contrôler dans les rétroviseurs au moment des arrêts et surtout des départs, aux feux en particulier.

 

 

Lors d'un dépassement, soyez très attentif et n’hésitez pas à doubler les distances de sécurité vers l’avant et les côtés car les cyclistes ont la particularité d'être instables et de zigzaguer quand ils roulent.

Ils peuvent faire un écart imprévisible, déraper voire chuter devant vous au moment du dépassement par exemple ou changer brusquement de direction.

 

 Depuis le décret du 2 Juillet 2015, il est désormais possible de chevaucher une ligne blanche pour dépasser un cycliste, lorsque la visibilité du conducteur est suffisante.

 

Aussi, même si pour dépasser tous ces usagers, vous devez laisser 1 mètre en ville et 1,50 mètres hors agglomération,

prenez le plus de marge possible lors de votre dépassement.

 

 

Respectez enfin l’affectation des voies :

Sur les bandes cyclables, la circulation des voitures est strictement interdite ainsi que l'arrêt et le stationnement.

 

Attention, désormais dans certaines villes comme Paris, les cyclistes ont un panonceau spécial implanté sous les feux tricolores qui leur permet de passer le feu même s'il est rouge ou orange.

Les cyclistes bénéficient d’un Cédez le passage quand le feu est rouge à condition qu’il n’y ait pas d’autres usagers sur la voie vers laquelle ils se dirigent.

 

Les deux-roues motorisés :

 

Tous les deux-roues motorisés doivent toujours allumer leurs feux de croisement lorsqu’ils roulent, même en journée et par beau temps.

 

Les cyclomoteurs (scooters accessibles à partir de 14 ans) :

Ils ont toutes les caractéristiques du cycliste, plus celles des adolescents, ce qui fait d’eux des usagers particulièrement exposés aux risques.

De plus, ils ont une capacité d’accélération importante par rapport aux cyclistes.

 

Les 125 cm3 (scooters et motocyclettes légères) :

Ce permis peut être passé à partir de 16 ans mais de nombreux adultes peuvent conduire des 125 cm³ grâce à leur permis B et une courte formation complémentaire.

En agglomération, leur capacité d’accélération est importante ainsi que la rapidité de leur changement de voie.

On peut aussi les retrouver sur les voies rapides.

 

Les grosses cylindrées :

Ce sont des véhicules extrêmement puissants avec en moyenne une capacité d’accélération 7 fois plus importante que celle d’une voiture.

Leur allure souvent très rapide surprend facilement les autres usagers car leur capacité à se rapprocher rapidement est très grande.

Lorsqu’un motard lâche son accélérateur, son véhicule ralentit brusquement comme lors d’un freinage mais sans l’allumage des feux de STOP. Leur décélération entraîne une importante chute d’allure.

Comportement des deux-roues :

Beaucoup de deux-roues se faufilent entre les voitures et on les retrouve souvent dans les angles morts. A ce niveau, par exemple, vous ne verrez pas le motard dans votre rétroviseur extérieur.

 

 

De plus, leur petite taille leur permet de dépasser les voitures dans des zones où deux voitures ne se dépasseraient pas.

Et il arrive souvent qu'ils vous dépassent par la droite.

 

Lorsqu’ils tendent leur jambe droite, après vous avoir dépassé, cela signifie qu’ils vous remercient. C’est un signe de courtoisie.

 

Soyez également très attentif au positionnement de leur corps. Si leur buste est penché d’un côté, alors cela signifie qu’ils s’apprêtent à changer de voie du côté vers lequel ils se penchent. Il faut alors ralentir et les laisser passer.

 

Ils ont enfin tendance à couper les virages sur les routes de montagne et leur buste peut alors pencher du côté de la voie en sens inverse. C'est pour cela qu'il faut bien maintenir son placement à droite dans un virage sans visibilité pour ne pas risquer de les heurter en cas de croisement.

 

 Les deux-roues motorisés émettent souvent un bruit caractéristique qui nous permet de détecter leur présence.

 

Les distances de sécurité :

Agrandissez la distance de sécurité quand vous suivez un deux-roues motorisé pour ne pas être surpris par ses décélérations.

Sur voie rapide, le danger est encore plus grand car avec la vitesse, les accidents avec des deux-roues motorisés se terminent la plupart du temps par des morts ou des blessures graves.

 

 

En plus, sur les voies rapides, les motocyclistes pratiquent souvent la circulation inter-files. Pour ne pas les mettre en danger:

• sur la voie la plus à gauche, serrez à gauche autant que possible.
• sur la voie la plus à droite, serrez à droite.
• sur les autres voies, roulez bien au milieu.

Dans tous les cas, évitez les manœuvres brusques pour ne pas mettre en danger les autres usagers.

 

Rappel : pour dépasser tous ces usagers, vous devez laisser 1 mètre en ville et 1,50 m hors agglomération.

 

Les bus :

 

Les bus :

• sont prioritaires en ville dès qu'ils mettent leur clignotant pour repartir après un arrêt ;
• s’arrêtent souvent pour prendre des passagers : vous devez leur faciliter le passage, être attentifs quand ils s'arrêtent et surtout leur céder le passage quand ils quittent leur arrêt.

Quand vous approchez d'un bus à l'arrêt, soyez vigilant aux piétons car ils peuvent être cachés par le bus dans un croisement ou un passage piéton. Ils peuvent aussi courir pour attraper le bus et venir de n'importe où !

 

Les bus ont de nombreux et larges angles morts : les voitures se retrouvent à avoir la taille d’un deux-roues par rapport au bus.

Ils ont une capacité d’accélération et de freinage moins importante.

Les bus, comme les poids lourds, prennent des virages très larges à cause de leur taille.
Ils s’écartent ainsi à gauche pour tourner à droite et s'écartent à droite lorsqu’ils tournent à gauche.
Ils empiètent ainsi souvent sur vos voies.
Anticipez un maximum, gardez vos distances de sécurité et arrêtez-vous pour faciliter le tournant d’un bus.

En agglomération, il est donc préférable de garder de bonnes distances de sécurité avec les bus et ne pas se faire surprendre par leurs arrêts et pouvoir avoir la place de les dépasser.

Lorsqu'ils roulent dans leur voie réservée de bus, ils sont prioritaires. Vous devez leur céder le passage si vous tournez et qu'ils vont tout droit.

 

 

Évitez autant que possible de vous retrouver dans leurs angles morts en roulant ou en vous arrêtant dans l’angle de leurs rétroviseurs.

Sur voies rapides, et même s’ils n’ont pas la priorité, facilitez leur insertion : entrée et changement de file.

Gardez une grande distance de sécurité et lorsque vous dépassez un bus, faites en sorte de ne pas le faire freiner en vous rabattant suffisamment loin. Vous devez voir complètement le bus dans le rétroviseur intérieur.

 Depuis le 1er janvier 2021, les bus ont l'obligation d'avoir un dispositif de signalisation des angles morts. Il doit être visible sur les côtés ainsi qu’à l'arrière du véhicule. 

 

Les poids lourds :

 

Les poids lourds ne sont pas prioritaires à la différence des bus lorsqu’ils allument leurs clignotants.

Ils sont souvent beaucoup plus lourds que les bus, ce qui accentue leur difficulté d’accélération et de freinage. Une fois qu'il est lancé, il est difficile d’arrêter un poids lourd.

Ils peuvent être articulés ce qui accentue leur problème de déplacement, d’encombrement et d’angles morts. Ils peuvent atteindre jusqu’à 18 m de longueur.

 

 

 

 

 Quand ils tournent, ils prennent parfois la largeur des 2 voies. Vous devez donc vous arrêter. Ne klaxonnez pas.

 Depuis le 1er janvier 2021, les poids-lourds ont l'obligation d'apposer sur leur véhicule un dispositif de signalisation des angles morts. Il doit être visible sur les côtés ainsi qu’à l'arrière du véhicule. Il concerne davantage les usagers vulnérables (piétons, cyclistes...) que les automobilistes, mais il vous rappellera utilement de faire preuve de prudence aux alentours de ces véhicules !

 

Ils sont limités en vitesse et doivent rouler sur la voie la plus à droite la plupart du temps. Sur autoroute, la vitesse des poids lourds de plus de 3,5 tonnes est limitée à 90 km/h.

Les précautions à prendre sont les mêmes que pour les bus mais il faut ajouter la taille des véhicules : hauts et longs, certains poids lourds cachent facilement la signalisation.

Ils peuvent ainsi constituer une zone de danger à cause de leur hauteur à proximité d'un pont par exemple, ou à cause de leur chargement susceptible de tomber.

En ville, un camion stationné peut cacher un feu tricolore. Il ne faut pas hésiter à ralentir aux intersections ou chercher sur les voies d’en face s’il y a d’autres feux tricolores.

Sur voie rapide, en plus des mêmes difficultés que les bus, les « gros » poids lourds roulent en file à droite et masquent les panneaux d’entrée et de sortie d’autoroute par exemple.

Ainsi, il est préférable de ne pas dépasser un poids lourd si vous êtes proche de votre sortie.

Étant donné qu'ils n'ont pas de pare-brise à l'arrière, ils ne disposent que des rétroviseurs extérieurs. En raison de leur longueur, leur angle mort est beaucoup plus grand.

Ils peuvent ne pas voir les véhicules situés derrière eux jusqu'à 100 m. Soyez très vigilant quand vous les dépassez car ils ne vous voient pas dans leur rétroviseur.

Enfin, vous pouvez voir à l'arrière des poids lourds 2 types de panneaux signalant des matières dangereuses. Le panneau rouge en forme de losange signale des matières inflammables et le panneau blanc en forme de losange également signale un risque pour l'environnement aquatique.

 

Les auto-écoles et les jeunes conducteurs :

 

Les conducteurs en apprentissage manquent d’expérience ou apprennent à conduire. Leurs décisions peuvent être erronées ou surprenantes.

Soyez patients, vous êtes ou serez bientôt dans le même cas : agrandissez donc vos distances de sécurité en restant vigilant.

 

Les tramways :

 

Les tramways circulent sur des voies ferrées : ils ne peuvent donc pas du tout faire d'écart pour éviter un obstacle. De plus, ils sont extrêmement lourds et freinent difficilement. C'est pourquoi ils sont régis par des règles un peu spéciales.

Les tramways sont régis par leurs propres feux sur leur voie. Attention à ne pas les confondre avec les vôtres.

Attention : les tramways sont toujours prioritaires devant toutes les catégories d'usagers, à part les véhicules prioritaires (police, pompiers...). Les tramways sont donc prioritaires sur les piétons.

Ils se trouvent le plus souvent à votre droite mais peuvent aussi circuler sur des aménagements qui vont se trouver au centre de la chaussée, ou à gauche. Vous pouvez dépasser un tramway par la droite, à partir du moment où l'intervalle entre le tramway et le bord de la chaussée est suffisant. 

 

 

 Vous ne devez pas dépasser un tramway quand il prend ou fait descendre des voyageurs.

 

 

 Il est strictement interdit de s'arrêter ou de stationner sur les voies de tramway, du fait du danger de collision que cela provoquerait.

 

La traversée d'une voie de tramway à une intersection est une opération dangereuse. Non seulement ce sont des véhicules plutôt silencieux, qu'on peut très bien ne pas détecter, mais il s'agit également de véhicules qui freinent mal et n'ont aucune possibilité de faire une manoeuvre d'évitement. Il faut donc faire preuve d'une vigilance renforcée chaque fois qu'un panneau indique la proximité de voies de tramway.

 Il ne faut jamais s'engager dans l'intersection (et donc se retrouver sur la voie du tramway) si la circulation après l'intersection n'est pas dégagée et ne permet pas de libérer tout de suite le passage. Rester coincé sur les voies d'un traway en approche est une chose dangereuse, en plus d'être contraire à la réglementation.

Un certain nombre de panneaux (signalisation verticale) ont été créés spécifiquement pour avertir les autres usagers de la présence d'une voie ou d'un arrêt de tramway.

Panneau de danger : la présence d'une voie de tramway est signalée par l'implantation de ce panneau 50m avant l'intersection (en agglomération). 

Panneau d'obligation : ce panneau est implanté sur la voie de tramway en elle-même pour indiquer qu'il s'agit d'une voie réservée. Aucun autre véhicule ne peut alors y circuler. Un usager qui prendrait une voie de tramway réservée commettrait une contravention de la 4e classe, entraînant une amnde forfaitaire de 135€. Il faut cependant noter qu'il existe dans certaines villes des voies de tramway qui sont partagées avec d'autres usagers.
Panneau de fin d'obligation : il n'est plus en usage actuellement.

Panneau d'indication : ce panneau est implanté à l'endroit où la voie de tramway présente une intersection avec les voies des autres usagers, pour les prévenir qu'un tramway pourrait approcher. Cela doit les inciter à la vigilance.

Il arrive qu'un feu rouge clignotant soit implanté à l'abord de la voie de tramway : en ce cas, tant que le feu est allumé, le passage est interdit, comme sur un passage à niveau.

Les collisions avec des tramways sont majoritairement des accidents graves ou mortels. Ces collisions impliquent principalement des véhicules légers.

Les véhicules prioritaires :

Il y a six catégories de véhicules prioritaires :

 

Ce sont tous les véhicules qui doivent intervenir le plus rapidement possible pour secourir des blessés par exemple ou bien encore pour éteindre un feu.

Ils sont prioritaires dès qu'ils utilisent leurs avertisseurs spéciaux : gyrophares/avertisseurs sonores. Attention, s’ils n’utilisent pas leurs gyrophares et/ou leurs avertisseurs sonores, ce sont des usagers ordinaires.

Vous devez les laisser passer le plus rapidement possible car souvent des vies sont en jeu. Si vous pouvez vous arrêter ou aménager un espace pour qu'ils passent, faites-le.

 Si vous gênez leur passage, libérez l’espace ou arrêtez-vous si cela est possible pour laisser passer le véhicule prioritaire et allumez vos feux de détresse.
S’il n’y a pas assez d’espace, attendez patiemment une zone possible. Il ne sert à rien de stresser ou de provoquer un accident.
Enfin, sur voie rapide, ne changez pas de voie et ne freinez pas car le conducteur du véhicule prioritaire pourrait être surpris.

 

Les véhicules d'intervention :

 

Certains véhicules d’intervention bénéficient d’une facilité de passage bien qu’ils ne soient pas prioritaires. Le bon sens dicte de les laisser passer autant que possible, tant qu'on n'enfreint pas soi-même le Code de la route pour le faire. Ce sont :

 

• les ambulances, en dehors du SAMU et du SMUR ;
• les véhicules des médecins de la garde départementale ;
• les véhicules transportant des produits sanguins et des organes humains ;
• les véhicules d’intervention sur les autoroutes ou routes à deux chaussées séparées ;
• les véhicules d’intervention du service hivernal ;
• les véhicules d’intervention d’EDF, GDF et des services de surveillance de la SNCF ;
• les véhicules de transport de fonds de la Banque de France.

 

 Lorsque les véhicules de service hivernal sont en intervention pour déneiger et utilisent leurs gyrophares, alors il est interdit de les dépasser.

 Notez bien que facilité de passage n'est pas priorité: vous n'êtes pas tenu, de façon impérative, de céder le passage à ces véhicules d'intervention, même quand ils font usage de leurs signaux spéciaux.